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Parcours de vie à partir du grand chamboulement.

 

Mon nom est Jean-François Muller Je suis domicilié en Suisse, proche du Lac Léman, et j’ai fêté récemment mes 65 ans. Je suis un jeune homme en bonne forme, et je vis pleinement dans la joie et la bonne humeur.

En début 2004, j’étais alors directeur d’un Office de placement avec une équipe de 20 personnes ; parallèlement à ce travail à plein temps, j’enseignais dans une école technique pour amener des cadres d’entreprise au diplôme fédéral. En plus de cela, politiquement, j’étais président du Conseil général (législatif) de ma commune. Sans oublier une vie associative intense. Et nos soirées avec ma compagne étaient occupées avec intensité et joie à la préparation de notre mariage, fixé 3 mois plus tard.

Depuis quelques temps, j’avais un peu mal au ventre, mais mes activités et mon adrénaline passaient par-dessus mes petits maux physiques. Quelques jours de douleurs intenses et de troubles digestifs énormes m’ont finalement contraint à aller consulter un médecin. (Nous sommes dans les premiers jours de mars 2004). Ce dernier m’a immédiatement envoyé faire un scanner, qui a débouché sur un verdict sans appel et une hospitalisation d’urgence. J’ai eu juste une demi-journée pour transmettre mon Office à mon adjoint, distribuer toutes mes activités et me rendre à l’hôpital me faire opérer : l’on m’avait toutefois fait savoir, ainsi qu’à ma compagne, que l’on m’ouvrait, mais qu’il n’était pas certain que l’on fasse même quelque chose, au vu de tout ce qu’ils avaient vu sur les images du scanner. Angoisse totale. Après cette opération (qu’ils ont quand même partiellement faite !), l’oncologue m’annonce tout de go qu’il a une bonne et une mauvaise nouvelle : la mauvaise étant qu’il s’agit d’un cancer carcinoïde très rare en phase terminale avec tumeur à l’intestin et foie rempli de métastases, et qu’il n’y a aucun traitement pour ce type de maladie ; la bonne nouvelle étant que c’est un cancer qui évolue lentement, me laissant au maximum, dans certains cas (y compris la déchéance) 2 ans. Il s’agissait donc là, en fait, de 2 très mauvaises nouvelles. Bien que désespéré, je lui ai dit que ça, je n’acceptais pas, que je ne pouvais pas l’entendre. La discussion s’est terminée là.

Plus tard, l’oncologue me répéta qu’il n’y avait aucune issue possible. J’étais alors dans un sentiment indescriptible de panique, de perte de repères, d’incompréhension et de désespoir. De plus, l’aumônier de l’hôpital, qui était au courant du dossier comme de mes projets de mariage, nous suggéra d’en avancer la date le plus tôt possible, ayant vu partir des gens dans des délais plus courts… J’ai eu alors l’affreux sentiment, moi qui suis pourtant croyant, de recevoir un coup de massue supplémentaire, moi qui étais déjà à terre.

Nous avons beaucoup pleuré avec ma compagne, le ciel nous était tombé sur la tête. Pourquoi cela nous arrivait-il, alors que tout était en place pour un magnifique bonheur ?

Ma sœur m’avait apporté le livre du Dr Simonton « Guérir envers et contre tout » grâce auquel j’ai pu, moi le cartésien, ouvrir – bien que très difficilement - une nouvelle porte sur une autre manière de voir la maladie et d’y faire face.

Après 15 jours d’hôpital et 2 nouvelles opérations nécessitées par des complications, j’avais perdu toute mon énergie, j’avais 10 kilos en moins, je n’étais plus qu’une bien petite chose.

C’est ma mère et ma compagne qui durent me soutenir pour pratiquement réapprendre à marcher et partager mes états d’âme… qu’elles vivaient aussi !? Mon ego a aussi pris un sale coup quand c’est ma mère de 80 ans qui devait me soutenir pour effectuer quelques pas par jour, alors que dans la vie normale c’est l’inverse qui doit se passer.

J’ai entrepris dès que j’ai pu et même encore en état très faible diverses thérapies alternatives (Simonton, Dr Clark, etc), et nous pûmes nous marier quand même à la date prévue en juin ; c’était un beau mariage avec une très grande émotion. 2 jours plus tard, j’étais attendu dans un autre hôpital – universitaire, cette fois  – pour une nouvelle opération très risquée. Je ne la sentais pas, et ne m’y suis pas rendu, au grand dam du corps médical et de ma famille. Je suis allé voir quelqu’un à Milan, qui m’a envoyé chez un grand spécialiste oncologue à New York, qui m’a confirmé que cette opération était obligatoire (pompier)… mais pas suffisante !

Retour case départ, et au mois d’août je me faisais enlever 70% du foie après avoir signé plein de décharges pour le médecin. Sur mon lit d’hôpital, ma cousine m’a un jour dit : « Ecoute, il y a au Brésil un homme qui soigne beaucoup de monde, il est médium-guérisseur ; peut-être que tu devrais aller le trouver ». Je lui ai alors répondu : « S’il voit beaucoup de monde, il n’aura pas le temps de s’occuper de moi, car je suis trop mal foutu ». J’ai alors fermé les yeux, et dans un micro sommeil, j’ai fait un rêve ou j'ai vu un grand portail et une place non goudronnée. Je vous en reparlerai plus tard.

Au mois de décembre, lors du scanner, ce qui restait de mon foie était à nouveau empli de métastases ; c’était vraiment la fin. A 2 jours d’intervalle, 2 personnes qui ne se connaissent pas entre elles m’ont alors parlé du Médium, l’homme miracle du Brésil. Il était dit de lui que c’était l’un des ou le plus grand guérisseur vivant actuellement.  Sans plus attendre, nous avons préparé nos affaires, car c’était comme un message. Nous sommes partis sans nous poser de question, ma femme et moi. Je pouvais à peine marcher, j’étais faible et chancelant, je ne savais pas où j’allais, mais j’y allais !

Lors de ce premier voyage, déjà dans l’avion, j’ai reçu une opération spirituelle qui a laissé 3 marques sous formes de taches rouges d’1 cm de diamètre en triangle sur mon ventre, à la hauteur de  mon foie. Plus tard, l'entité m’a confirmé que c’était une opération. Les taches disparurent tranquillement après mon retour à la maison (après 4 semaines).

A mon arrivée à la Casa le 1er jour, appuyé sur mon épouse, quelle ne fut pas ma stupeur en voyant l’entrée : elle correspondait très exactement au rêve (ou à la vision) que j’avais eu à l’hôpital – rappelez-vous - lorsque ma cousine m’a parlé pour la 1ère fois du Médium !

Lors de ce séjour, j’ai eu 3 ou 4 opérations spirituelles, et j’ai eu l’impression de passer mon temps couché. Je ne comprenais pas très bien ce qui se passait et je n’avais que peu d’informations : tout cela me dépassait, la seule chose qui comptait : je voulais VIVRE. Le dernier jour, soit le vendredi, l'Entité me dit : « Tu reviendras 3 fois ». Dès lors, ce fut un formidable espoir, car cela voulait dire qu’au moins j’allais être en vie l’espace de ces 3 voyages. Pour la première fois, j’avais une once de lueur d’espoir qui me donna un formidable coup de pouce.

Six mois plus tard, nous étions à nouveau sur place au Brésil, et ce voyage fut différent du premier, car l’Entité m’envoya méditer tous les jours, … moi qui attendais tant sur le plan physique et qui souhaitais des opérations. C’est le dernier jour qu’il me donna une opération spirituelle. Je compris bien plus tard que dans les salles de méditations, il se passe beaucoup de choses, de compréhensions, de guérisons, car les Entités travaillent pendant ce temps-là, et j’avais un chemin à faire qui est ma part du travail.

Au 3e voyage, après d’autres méditations et opérations spirituelles, l’Entité me dit : « Ça sera long, mais tu t’en sortiras ». Cette phrase  d’espoir m’a porté pendant des mois et des années. Chaque fois que le souvenir des paroles de verdict bref et sans espoir du médecin me revenait dans les pensées et me torturaient, ces paroles venaient apporter un contre-balancement et une note d’espoir quand même.

Il y a quelques années, j’ai demandé à l'Entité pourquoi cette guérison était si longue. Il m’a répondu que s’il m’avait guéri tout de suite, mon corps n’aurait pas supporté, car la maladie était trop importante.

 

Aujourd’hui, les rapports des scanners sont très différents, ils ne montrent plus une multitude de métastases actives sur et dans le foie mais une multitude de kystes et 3 métastases désactivées. Dans tous les cas, depuis quelques années, il y a une évolution positive, je me sens globalement très bien et j’ai même repris un peu de poids. Cette maladie m’a apporté d’énormes bénéfices : ma vision des gens et des choses ont complètement changé, mes objectifs sont différents, mes relations sont beaucoup plus justes et plus profondes, j’ai rencontré des personnes que je voudrais qualifier d’ « anges », je sais apprécier chaque petit bonheur de la vie (et Dieu sait qu’il y en a !), et j’ai eu et j’ai encore la chance de vivre des choses exceptionnelles. C’est pourquoi, à mon tour, avec mon épouse, nous partageons, nous aidons des gens à pouvoir eux aussi venir à la Casa de Dom Ignacio.

Une telle expérience me permet de comprendre la solitude du malade face à ses incompréhensions, ses peurs et la mort. D’ailleurs, en parlant de cela, c’est une fois que j’ai accepté, mais profondément accepté, la mort et la compréhension de l’au-delà, dans la profondeur de mes tripes, que j’ai commencé à guérir.

Puis, différentes personnes nous ont demandé d'accompagner des groupes à la Casa. Dès lors, nous organisons 2 à 3 voyages par an ; nous avons déjà dépassé les 30 voyages ! Toutes ces expériences et compréhensions nous aident à accompagner les gens qui viennent avec nous faire ce voyage. Toutes les personnes reçoivent quelque chose ; si certaines sont spectaculairement et rapidement guéries, d’autres voient un chemin d’amélioration se dessiner ; quant à d’autres encore, elles voient leur vie s’éclaircir, et d’autres y rencontrent la paix de leur âme.

Je suis plein de reconnaissance pour tout ce que j’ai reçu et vu là-bas et je dis chaque jour, « Merci mon Dieu, merci les Entités, merci chers Saints, et merci à la Casa » et ... VIVE LA VIE !

JeF

 

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